Au Guet : Terry Pratchett
J’ai envie de lire du Pratchett, et autant vous dire que te dire que toi aussi, lecteur de mon blog, tu vas en faire les frais ! Je sors un peu de mes habitudes sorcières (mais pas trop longtemps, rassure toi) en entamant la série du Guet de Ankh-Morpok, sur conseil expresse de environs tout mon entourage.
Or donc ! A Ankh-Morpok, la plus grande et bordélique ville du Disque Monde, il y a un type à l’ambition dévorante qui décide, avec ses petits copains pas très intelligents (il les a choisis pour ça), d’invoquer des Dragons. Et à Ankh-Morpok, il y a aussi Samuel Vimaire, le Capitaine du Guet. Le Guet, c’était la police municipale. Maintenant, c’est un ramassis de fond de caniveau avec trois personnes dedans, dont un pour lequel on se demande encore s’il est vivant… Mais le Capitaine Vimaire est un idéaliste (c’est pour ça qu’il est devenu alcoolique d’ailleurs). Et il ne laissera pas un Dragon foutre la m*** dans SA ville !!! Enfin, à Ankh-Morpok, il y a Carotte. C’est un humain élevé parmi les nains, qui vient découvrir un peu comment ça se passe par ici « pour devenir un homme ». Son honnêteté inconditionnelle et son zèle vont le confronter à une ville grouillante où les Guildes (Voleurs, Commerçants, Assassins…) font loi.
Voilà un peu le sac à merveilles que constitue ce huitième tome (dans l’ordre chronologique de parution) des Annales du Disque Monde. Et encore, je n’ai pas évoqué Sibyl Ramkin, qui adopte les dragons des marais abandonnés comme on adopterait des petits chats mignons (muhuhu).
Alors je n’ai pas été transportée par ce tome comme je l’ai été pour chacun de ceux qui correspondaient au cycle des sorcières. Ceci pour une raison simple : je crois que je rate les trois quart des références culturelles ! Avec les Sorcières, ce sont des livres que j’ai lus, des contes qui me suivent depuis l’enfance et des Archétypes qui peuplent très fortement mon conscient et mon inconscient qui sont exploités. Ici, les références me sont vachement moins familières ! En outre, le personnage du capitaine alcoolique au dernier degré ne me fait pas rêver du tout. Enfin, si évidement le style est égal à lui même (marrant et maitrisé) et que l’intrigue est ficelée, la fin est un tout petit peu brouillonne. Ou manque de panache, je ne saurais dire.